Cheikh Ahmadou Bamba

Ahmadou Bamba Mbacké est un cheikh, c’est-à-dire un sage, un homme respecté pour ses connaissances religieuses et scientifiques, un guide dans la vie spirituelle. Une sorte de saint. Né en 1853 au centre du Sénégal, il étudie le coran et maîtrise très vite la théologie musulmane, prêchant la paix et valorisant le travail, la poésie et la science. Il fonde la ville de Touba en 1887 pour réconcilier le temps et la spiritualité. Touba deviendra une sorte de ville sainte, bastion de la confrérie des Mourides. Les colons français, inquiétés par ce pouvoir grandissant, arrêtent le cheikh et l’envoient en exil, en 1895, dans la forêt équatoriale du Gabon (puis de Mauritanie). C’est pendant ces exils que des épisodes miraculeux advinrent, où Ahmadou Bamba survécut à des tortures, des privations ou encore un lion affamé. Il sera libéré de son exil en 1910. Il meurt en 1927 et son corps est inhumé dans la grande mosquée de Touba. Il ne nous est parvenu qu’une seule photographie d’Ahmadou Bamba. Cette image est devenue iconique.

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Monuments et mémoriaux d'Afrique 1

La place de l’Etoile rouge, Cotonou, Bénin, au croisement de multiples voies (boulevard des Armées, avenue de la Victoire). Ce monument fut construit par les Russes dans les années 1975 au temps de la révolution marxiste-léniniste. Au-dessus de l'étoile, s'érige une tour surmontée par la statue d'un brave homme. Un brave homme que le commun des Béninois nomme Jacob. Il a une arme à l'épaule, un fagot de bois à la main gauche et une houe dans la main droite. Ce monument est le témoignage de la résistance et de l’engagement socialiste du Bénin dans sa période révolutionnaire.

Porte du Non-Retour, Ouidah, Bénin, plage de Djègbadji. Ce monument rappelle la déportation dont la plage de Ouidah fut le théâtre au temps de l’esclavagisme. Le Mémorial qui lui est accolé célèbre les morts victimes par millions de ce commerce inhumain.

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Monuments et mémoriaux d'Afrique 2

Mémorial aux Héros nationaux, Ouagadougou, Burkina Faso, avenue Mouammar Kaddafi. Ce monument mesure 55 m de haut et pèse près de 8000 tonnes (3000 m³ de béton, 300 tonnes d’aciers). Il est constitué de deux calebasses, une retournée en bas, et une autre, en haut, contenant l’eau de l’entente et de la paix retrouvée. Les deux calebasses sont portées par quatre grandes structures qui représentent les quatre étapes de la lutte du peuple pour : l’indépendance, la république, la révolution et la démocratie. Ce monument, sépulture des héros, symbolise la gratitude et la reconnaissance du peuple burkinabé ainsi que l’unité nationale.

Monument aux Martyrs, Ouagadougou, Burkina Faso, Secteur 22 dans l’arrondissement de Sig-Noghin sur la route nationale 22. On peut discerner une calebasse brisée, une colombe, deux mains en signe de prière et une étoile flamboyante. La colombe nous interpelle par cette phrase « plus jamais ça ! ». On voit aussi des traces de raccommodage sur les fissures de la calebasse. Ce monument nous rappelle que toute réparation laisse toujours des traces indélébiles, tout comme le pardon n’efface pas la douleur.

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Le monument de la renaissance africaine à Dakar

Sculpture monumentale en bronze et en cuivre: 52 mètres de hauteur, année de construction 2004, 15 à 23 millions d'euro, entreprise de construction nord-coréenne, selon les plans du président sénégalais Abdoulaye Wade.

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Andrew Esiebo // West african barber shop

The west african barber shop. Benin, Ivory Coast, Ghana, Mali, Senegal, Liberia, Mauritania... Photo from Andrew Esiebo, nigerian photographer. More from this serie here. Andrew Esiebo is now working on the theme of DJs, to depict the Lagos night life.

car rapide // transport en commun // DAKAR

Sources dakarapide.tumblr.com

Voir aussi le documentaire de Mamadou Dioulé Diallo.