Mémorial aux Héros nationaux, Ouagadougou,
Burkina Faso, avenue Mouammar Kaddafi. Ce monument
mesure 55 m de haut et pèse près de 8000 tonnes (3000 m3
de béton, 300 tonnes d’aciers). Il est constitué de deux calebasses, une
retournée en bas, et une autre, en haut, contenant l’eau de l’entente et de la
paix retrouvée. Les deux calebasses sont portées par quatre grandes structures
qui représentent les quatre étapes de la lutte du peuple pour : l’indépendance,
la république, la révolution et la démocratie. Ce monument, sépulture des héros,
symbolise la gratitude et la reconnaissance du peuple burkinabé ainsi que l’unité
nationale.
Monument aux Martyrs, Ouagadougou, Burkina Faso, Secteur
22 dans l’arrondissement de Sig-Noghin sur la route nationale 22. On peut discerner une calebasse brisée, une
colombe, deux mains en signe de prière et une étoile flamboyante. La
colombe nous interpelle par cette phrase « plus jamais ça ! ».
On voit aussi des traces de raccommodage sur les fissures de la calebasse. Ce
monument nous rappelle que toute réparation laisse toujours des traces
indélébiles, tout comme le pardon n’efface pas la douleur.
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Monument des cinéastes africains, Ouagadougou,
Burkina Faso, secteur 3 (place des Cinéastes
africains) entre les avenues Gamal A. Nasser, Mgr Thévenoud et la rue du Marché.
Des éléments liés au cinéma (bobines, caméras, téléobjectifs, pellicules) sont
structurés en forme de V, signe de la victoire du cinéma africain.
Monument du
cinquantenaire, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso, carrefour de l’avenue Louveau (route de Bolomakoté) et du boulevard
Châlon. Ce monument est composé de 5 piliers qui représentent les hommes et les
femmes venus des quatre horizons du Burkina Faso et qui ont lutté pour
l’accession du pays à l’indépendance en 1960. Le monument repose sur un socle
de 30 m de diamètre qui symbolise l’unité nationale. Cinq anneaux, correspondant
aux cinq décennies de lutte, relient les 4 piliers centraux d’une hauteur de 30 m
(inspirés de la forme d’une termitière). Quatre chevaux blancs représentant les
armoiries nationales. Cinquante silures, symboles de la ville de
Bobo-Dioulasso, encerclent l’édifice et protègent la ville.
Monument en souvenir du professeur Abel
Goumba, Bangui, République Centrafricaine, avenues Koudoukou et de France dans
le 5e arrondissement. Il représente un serpent enroulé autour d’une
coupe, symbole de la médecine.
Monument de la paix, Bangui, République Centrafricaine, sur la place de
la Réconciliation au rond-point Marabéna.
Uhuru Torch Monument, Arusha, Tanzanie. La torche Uhuru symbolise la
flamme de la liberté. Elle a été allumée au sommet du Mont Kilimanjaro au
moment de l’indépendance. C’est devenu un symbole national.
Le mémorial de Gorée, sur l’Île de Gorée, baie de Dakar,
Sénégal. Ce monument est lié à l’histoire de l’esclavagisme. Il est composé de
deux voiles. Une voile dressée au vent symbolise l’Afrique de la
diaspora noire américaine, la deuxième voile couchée au sol
représente l’Afrique restée sur place.
Monument Akwaba, Abidjan, Côte
d’Ivoire, carrefour de l'aéroport. Le monument symbolise l'hospitalité du
peuple ivoirien. Akwava signifie « bonne arrivée » dans la population
Akan. La sculpture a été réalisée par Koffi Donkor en marbre, reconstitué sur
une armature de fer. Son premier nom a été « Atou » qui est aussi un
mot Akan qui signifie l'accolade fraternelle.
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