La place de l’Etoile rouge, Cotonou,
Bénin, au croisement de multiples voies (boulevard
des Armées, avenue de la Victoire). Ce monument fut construit par les Russes dans les années 1975 au temps de
la révolution marxiste-léniniste. Au-dessus de l'étoile, s'érige une tour
surmontée par la statue d'un brave homme. Un brave homme que le commun des Béninois
nomme Jacob. Il a une arme à l'épaule, un fagot de bois à la main gauche et une
houe dans la main droite. Ce monument
est le témoignage de la résistance et de l’engagement socialiste du Bénin dans
sa période révolutionnaire.
Porte du Non-Retour, Ouidah,
Bénin, plage de Djègbadji. Ce monument
rappelle la déportation dont la plage de Ouidah fut le théâtre au temps de
l’esclavagisme. Le Mémorial qui lui est accolé célèbre les morts victimes par
millions de ce commerce inhumain.
Voir plus de monuments, cliquer sur "Plus d'Infos"
La Colombe de la Paix, Lomé, Togo, à
l’entrée de la ville, au carrefour de la route de l’Aéroport, du boulevard Mono, du boulevard des Armées et de l’avenue
Maman N’danida. Le monument date de 1988. Il représente
une colombe perchée sur un globe terrestre,
tenant un brin de laurier dans son bec.
Monument de l’Indépendance, Lomé,
Togo, avenue du 2 février, dans le quartier administratif. Ce monument représente un
homme qui brise les chaînes de la domination et une femme assise sur un siège
royal, qui tient dans ses mains la flamme de l’indépendance. Il est le symbole de la libération du peuple togolais du
joug de l’administration française. Il a été construit peu après l’indépendance
du Togo en 1960. On peut lire sur le flanc est du monument ceci : « Peuple
Togolais, par ta foi et ton courage, une nation est née ».
Monument
de la Réunification, Yaoundé, Cameroun,
boulevard de la Réunification. Ce monument représente un serpent enroulé autour
d'un arbre. Il renvoie à l’histoire de la formation du Cameroun, en particulier
à la réunification du Southern Cameroon et du Cameroun oriental en 1961, puis à
l'unification des républiques fédérées du Cameroun dans la république unie du
Cameroun en 1972.
Place de la Nation, Ndjamena,
Tchad, avenue Charles de Gaulle. Cet ensemble commémore le cinquantenaire de l’indépendance
du Tchad en 2010.
La Tour de l’Echangeur,
Kinshasa, République démocratique du Congo, carrefour boulevard Lumumba et By-Pass. Ce monument
haut de 150 m (4 grosses colonnes en béton surmontées de nacelles en
cuivre), construit en 1970 par une entreprise yougoslave, reste encore
aujourd’hui inachevé.
Place de la Nation, Kinshasa, République
démocratique du Congo, croisement de l’avenue du
Colonel Tshatshi et de l’avenue Lemera.
Mausolée de Laurent Désiré
Kabila, Kinshasa, République
démocratique du Congo, croisement de l’avenue du
Colonel Tshatshi et de l’avenue Lemera. C’est dans ce mausolée que repose la
dépouille de Mzee Laurent Désiré Kabila.
L’Esplanade
(Square de l’Indépendance), Accra, Ghana, route du 28 février. Cet
ensemble fut construit en 1961 sous l’égide de Kwane Nkrumah, premier président
du Ghana après l’indépendance. Il évoque l’idée de panafricanisme symbolisée
par la flamme éternelle de la libération de l’Afrique.
Le
Mausolée de Kwame Nkrumah, Accra, Ghana. Le mausolée en marbre, haut d’environ 10 m,
ressemble à la souche d’un arbre abattu. Comme pour dire que c’est un baobab
qui est tombé lorsque Kwame Nkrumh, président du
Ghana de 1960 à 1966, est mort. Une sculpture
de lui s’élève, dos à la mer et marchant vers le Nord, l’index droit pointé
dans cette direction. On peut aussi voir dans ce monument des épées retournées
qui symbolisent la paix et l’unité.
Mémorial pour les victimes
du vol 992 de Dana Airline, qui s'est écrasé
le 3 juin 2012 sur une menuiserie et une imprimerie près de l'aéroport international Murtala-Muhammed, dans
la banlieue très peuplée d'Iju, à Lagos, Nigeria,
Le Mausolée Agostinho
Neto, Luanda, Angola. C’est une haute tour (encore
inachevée) de béton et de marbre, construite en
1981, d’une hauteur de 120 m, gravée d’une étoile d’un côté et de la faucille
et du marteau de l’autre (ces 3 éléments figurant sur le drapeau angolais). Dans ce mausolée repose la dépouille mortelle du premier président de la
république Agostinho Neto.
Voir aussi les posts 2 et 3 de cette série sur les monuments africains.
On se réjouit de l'exposition Architektur der Unabhängigkeit
(Architecture of Independence – African Modernism) au Vitra Design Museum à
Bâle du 20 février 2015 au 22 mai 2015. Sous l'égide de Manuel Herz (avec des
photos d'Iwan Baan). On attend aussi impatiemment son livre sur la jeune architecture
africaine « post-indépendances » African Modernism – Architecture of Independence.
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