mercredi 20 juillet 2016

Nightlife in Uganda // Michele Sibiloni


A l'instar du photographe sud-africain Billy Monk qui immortalisait les soirées de Cape Town à la fin des années 1960, le jeune photographe italien (1981) Michele Sibiloni arpente
Michele Sibiloni
(entre 2012 et 2014) les rues, les bars, les night-clubs et les fêtes privées de Kampala, capitale de l'Ouganda, et dresse le portrait de la faune nocturne. On y retrouve des prostituées, des expatriés, des starlettes, des amis, des taxis de nuit... Le photographe raconte que cette vie nocturne l'appelle, qu'à chaque fois qu'il est dans la capitale il est happé par cette nuit chaude et que de s'y engouffrer avec son appareil photo est un moyen pour lui d'éprouver sa liberté. Il remarque que dans ce temps nocturne les différences sociales s'estompent, la pauvreté se dissout, entre flamboyance et décadence...

Les éditions Patrick Frey à Zurich en on fait, en 2016, un bel ouvrage intitulé sobrement Fuck it (Softcover, 128 pages, 66 images couleur, 17,7 x 25 cm, textes de David Cecil).

Son site web ICI.


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Michele Sibiloni poursuit ses aventures nocturnes sur son blog Ballets and Kidnappings dont voici quelques extraits. Ballets: j'imagine que cela renvoie à toutes les danses auxquelles le photographe a assisté, toutes les chorégraphies de séduction, les trajectoires incertaines des bourrés, le pas de la grue couronnée au petit matin; Kidnappings: pour raconter comment il se fait embarquer dans les soirées, pour suggérer la force de cet appel de la nuit, son attractivité ?



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